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QUI SONT LES PIEGEURS EN 2002 ?
QUE FONT-ILS ?

ON LES SAVAIT UTILES, ILS SONT INDISPENSABLES


Depuis les périodes lointaines du paléolithique supérieur, aux périodes interglaciaires soit 40 000 ans avant notre ère, grâce aux découvertes des archéologues, nous savons aujourd'hui que les hommes de cette époque, utilisaient déjà des pièges du type "à assommoir", des collets et des fosses. A cette époque le piégeage était un mode de chasse. Depuis, il a toujours perduré. Aujourd'hui, les pièges quoique toujours très simples dans leur principe ont été considérablement améliorés, sinon dans leur efficacité, mais dans l'objectif d'éviter à l'animal toute souffrance inutile. Tous les pièges autorisés aujourd'hui sont agréés conformément à la loi de 1984 ils ne sont plus "mutilants". Ils sont principalement de deux types : ceux qui provoquent une mort immédiate et indolore (pièges en X) et ceux qui capturent l'animal vivant et le retiennent sans douleur pour celui-ci (boîtes à fauves, pièges à lacets arrêtoirs).

Aujourd'hui le piégeage n'est plus un mode de chasse. Le piégeage est devenu un mode de régulation des espèces dites nuisibles qui ne s'attaquent pas seulement au gibier, mais à toutes les autres espèces, dont certaines, en voie de disparition ou fortement menacées.

Nous préférons au terme "espèces nuisibles" la bonne terminologie "d'espèces régulables". L'objectif des piégeurs est de limiter et contrôler la prolifération des prédateurs dont nous ne souhaitons pas la disparition totale. Nous oeuvrons pour maintenir une densité adéquate de ceux-ci, compatible avec les possibilités alimentaires du biotope dans lequel ils évoluent, sans danger avec la pérennisation d'autres espèces. La nature primaire d'antan dans laquelle les animaux vivaient, croissaient et s'équilibraient idylliquement n'existe plus depuis belle lurette si tant est qu'elle ait existé un jour. Ceux qui penseraient ainsi ne pourraient être que des rêveurs. Ce n'est pas le piégeage et la chasse qui sont à l'origine de la disparition des dinosaures survenue 50 millions d'années avant l'apparition des hommes. Aujourd'hui, l'explosion démographique et la sur-industrialisation concurrencent et suppriment les biotopes de la faune sauvage.

Il faut savoir que, ce que certains désignent par "la campagne", n'est pas "res nullus" chaque mètre carré est cadastré, répertorié et appartient à un propriétaire qui l'exploite directement ou indirectement. Que ce soit des terres cultivées, des prairies, des forêts, l'homme a partout imprimé son action.

Dès qu'une maîtresse de maison aperçoit une souris dans son appartement, c'est aussitôt le branle-bas de combat et tous les moyens sont mis en œuvre pour exterminer la bestiole. Également, il faut comprendre les éleveurs, les agriculteurs, les sylviculteurs et tous les habitants des zones rurales qui sont victimes de dégâts occasionnés par les renards, les mustélidés, les ragondins, etc… Toutes ces personnes sont en droit de se défendre et de protéger leurs biens contre des dégâts onéreux.

Le piégeage est sélectif : il n'agit que sur l'espèce visée, contrairement au poison, hélas trop souvent préféré aux pièges, parce que plus facile d'emploi et moins cher, qui a des conséquences cruelles et indésirables sur les autres espèces. En effet, telle carcasse de ragondin ou de renard empoisonné, sera consommée par d'autres animaux charognards (rapaces protégés, corvidés, blaireaux mais aussi chiens ou chats domestiques, etc). Des accidents provoquant des décès sur les enfants sont déjà survenus. Le grand public se doit d'avoir une image positive du Piégeur d'aujourd'hui. Les clichés populaires, dans la littérature enfantine surtout, présentent le piégeur comme un individu cruel genre braconnier de bas étage. Cette conception erronée est obsolète et n'est plus véhiculée que par des esprits immatures. Elle doit être, maintenant, remisée dans un quelconque musée de l'imaginaire. Le Piégeur actuel est un gestionnaire et un protecteur de la faune sauvage. Nos actions sont concrètes et pragmatiques. Le législateur dans quelques départements a décerné à des associations de piégeurs le titre d'associations de défense de l'environnement. Ce qui est justice. Nous agirons pour que cette reconnaissance s'étende à tous les départements français. Les instances officielles implicitement ont déjà reconnu notre utilité. Chaque année, dans tous les départements, un Conseil Départemental de la Chasse et de défense de la Faune Sauvage composé de personnalités du monde rural et de spécialistes de la gestion cynégétique, détermine les conditions de piégeage ainsi que les espèces qui en seront l'objet pour l'année. Un arrêté est pris par Monsieur le Préfet. On peut lire au titre des motivations de cet arrêté, pour l'Orne :

"- Considérant qu'à l'examen les solutions autres que le piégeage pour se protéger des prédations des espèces concernées (par le piégeage), s'avèrent insuffisamment efficaces, voire d'un coût exorbitant par rapport au résultat attendu.

- Considérant qu'il y a lieu, au vu des dégâts constatés de prévenir (par le piégeage) les dommages importants susceptibles d'être provoqués par ces espèces animales (les prédateurs) de protéger la faune dans le département de l'Orne."

Ces propos figurent dans les termes de l'arrêté préfectoral fixant les conditions de piégeage pour la saison 2001-2002 dans le département de l'Orne et ils sont signés par Monsieur le Préfet. De fait, la nécessité du piégeage est entérinée par les instances officielles.

Les piégeurs accomplissent bénévolement pour la collectivité un service public indispensable et éminemment utile. Si cette mission n'était pas accomplie, les conséquences pécuniaires et économiques ainsi que les dégâts irréversibles sur la faune sauvages seraient incalculables.

L'Association des Piégeurs de l'Orne, de fait, est indubitablement une association de défense de l'environnement. Nous souhaitons être reconnus, officiellement, comme telle. Tous les piégeurs tiennent à jour un relevé de piégeage imposé par la Loi. Chaque année le nombre et le type d'espèces piégées sont communiqués aux Directions départementales de l'Agriculture par l'intermédiaire des fédérations de chasse. Ces données indispensables pour un travail concret sont étudiées, analysées, exploitées par des spécialistes. Grâce au travail des Piégeurs, des décisions utiles à la préservation de la faune peuvent être élaborées et appliquées. Nous Piégeurs, notre conduite est responsable et cohérente : nous défendons et protégeons toute la faune, physiquement et concrètement (et par tous les temps). Nous achetons nos pièges avec nos propres deniers. Nous nous soumettons de bonne grâce à une législation et une réglementation contraignantes, de plus en plus complexes, qui nous astreint, entre autres, à visiter les pièges tôt le matin. Que pouvons-nous penser de nos détracteurs qui pour la plupart ne connaissent la nature que par beau temps et par téléfilms angéliques interposés ? Ils nous éreintent copieusement et nous insultent. Certaines personnalités du show-biz nous traitent même d'assassins. Si leur vocabulaire comportait un mot encore plus fort, ils nous en qualifieraient sans hésiter.

Imperturbablement, nous continuerons notre action, sûrs de son bien-fondé déjà reconnu par les personnes sensées et compétentes. Le piégeage n'est pas sans risque pour le Piégeur : à cet égard nous tenons à informer non seulement les Piégeurs mais aussi, toutes les personnes, pêcheurs, promeneurs, professionnels du milieu halieutique des risques de leptospirose pour l'homme que représente la présence des ragondins dans les rivières et les plans d'eau.

Un rapport récent de l'École Nationale Vétérinaire de Nantes, département de pathologie générale infectieuse et parasitaire, indique que 50 % environ des ragondins sont porteurs de leptospires. Le portage est rénal, les animaux contaminés éliminent par émission d'urines, des leptospires vivants qui contaminent d'autres animaux et même des humains (proximité des rivières, lacs et marais). 26 départements, dont l'Orne, avec le concours de la Fédération Départementale des Groupements de Protection des Cultures, ont participé à une enquête sous l'égide de l'Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes. La leptospirose des humains représente 300 à 500 cas recensés chaque année par l'Institut Pasteur de Paris. Peuvent être atteints non seulement les personnes qui ont été en contact direct avec les ragondins mais aussi des pêcheurs, des promeneurs, des enfants qui fréquentent le bord des rivières. Cette maladie est mortelle dans 2 à 20 % des cas. Elle est toujours très grave. La leptospirose est une zoonose "affection transmise par les animaux" dont la surveillance vient d'être définie comme prioritaire par l'Institut des Veilles Sanitaires. Toutefois, il convient de rester serein. En vous informant, je ne veux pas créer une psychose mais vous demander de prendre certaines précautions. Les services de santé conseillent de manipuler les animaux piégés avec des gants de caoutchouc, de bien se laver les mains et surtout d'éviter tout contact avec de l'urine contaminée (herbe souillée) : le leptospire pouvant pénétrer dans l'organisme humain par les pores de la peau. Auparavant, cette affection bien connue n'était propagée que par les rats d'égout. Curieusement, aujourd'hui, force est de constater que les ragondins et les rats musqués sont aussi porteurs de leptospires. En cas de trouble pour vous-même, n'hésitez pas consulter votre médecin traitant en lui signalant que vous avez été au contact de ragondins. D'autres affections, transmissibles à l'homme, peuvent venir des renards (échinococcose et gale sarcoptique) ; si par hasard vous étiez au courant d'un de ces cas, je vous remercie de me le faire savoir. En participant à la destruction du ragondin les Piégeurs, une fois de plus, assurent une mission de service public. Le piégeage est une nécessité, il est au service de tous : chasseurs, pêcheurs, agriculteurs, particuliers, promeneurs, etc.

L'Association des Piégeurs de l'Orne est membre de l'Union Nationale des Associations de Piégeurs Agréés de France (UNAPAF) qui regroupe environ 75 associations et représente 15 000 piégeurs sur toute la France.

Nous sommes une force qui fait œuvre utile et nous n'accepterons jamais d'être neutralisés par qui que ce soit, sûrs que nous sommes, de notre rôle essentiel dans la protection de la faune sauvage.

Nous avons en grande considération nos collègues déterreurs et louvetiers qui eux aussi agissent utilement. Nous ne sommes pas concurrents, nous sommes complémentaires dans nos trois activités différentes. S'il est vrai que nous agissons spécifiquement : meutes de chiens et tir pour la louveterie, chiens terriers et pelletage pour le déterrage, pièges pour le piégeage, nous devons uniquement considérer l'esprit de notre action qui est le même, la régulation. Nous ne nous arrêterons pas sur les formes qui sont différentes. Beaucoup de Piégeurs sont aussi Déterreurs et participent aux battues administratives organisées par les Louvetiers. Il serait imbécile et suicidaire pour le monde cynégétique qu'il puisse y avoir un antagonisme entre gens ayant les mêmes valeurs. Les Piégeurs ne jettent aucun anathème contre les activités cynégétiques, quelles qu'elles soient. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour conserver cohésion, compréhension et entente entre tous.

Que vous soyez déjà Piégeurs ou si le piégeage vous tente, nous vous donnerons toutes les informations souhaitables. Venez rejoindre l'Association des Piégeurs de l'Orne. Plus nous serons nombreux, plus nous serons forts.

Le Président,
A. DEMARTY

 

 

 
 
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